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Apparition du symbole dans les rêves :

Contradictions – Complémentarités :

Dans la dynamique de l’imaginaire, le 2 est l’expression d’une dualité essentielle dans l’actualité du rêveur.

Jean-Philippe : « Je vois les deux tours du 11 septembre ! Et mon alliance qui se ballade, comme ça, dans l’air… je l’ai retirée, l’autre jour… je ne sais plus vers laquelle des deux aller (sa femme et sa maîtresse) Impression que tout s’effondre ! Je vois une cage à oiseau, avec une ampoule à la place de l’oiseau !… »

Allan : « .. Je vois deux ampoules qui brillent… elles se mettent à tourner… il y a maintenant un magnifique soleil, bien plus gros et plus brillant que celui du ciel !.. »

Gilles : « … Pourquoi je vois les deux tours effondrées ?.. Il me vient l’idée que j’aurais voulu travailler dans les travaux publics, conduire un tracto-pelle… ça n’avait rien à voir avec ce que mon père souhaitait pour moi ! Deux conceptions opposées du sens de la vie !.. »

Bertrand : « … La sexualité, à la maison, c’était complètement tabou !… J’étais deux personnages complètement différents : celui qui vivait chez mes parents et celui qui sortait avec les copines ! Je vois une bouche qui hurle… y a-t-il deux êtres en moi ?.. La violence m’a toujours fasciné et fait horreur en même temps !.. »

Marie-Josée : « … Je vois deux mains qui tiennent quelque chose de lumineux… Une ampoule, je crois… c’est une lumière sacrée… et elle devient un serpent, puis un pénis… »

Caroline : « ..; je vois Marc, entièrement nu, le sexe en érection, avec une guirlande d’ampoules électriques tout autour de son corps… il me griffe, me déchire la poitrine.. Il était à la fois ange et démon : il savait très bien faire les deux !.. »

Marie : « .. Je suis dans le ciel, je vois des ponts, plein de ponts qui relient des pays opposés… je suis descendue sur le milieu du pont… d’un côté il y a le pays chaud, avec les palmiers… de l’autre côté le pays des glaces, de la neige, du froid.. de là, je peux atteindre l’une et l’autre des deux extrémités… au-dessus de moi, dans l’air, je vois une ampoule qui répand sur moi plein de lumière… »

Sexualité et castration :

Jean-Pierre : « … J’ai l’impression de jambes coupées à la tronçonneuse !.. Je me masturbais sur le marbre froid… cette sexualité, c’était comme un feu en moi… je ne savais pas quoi faire de çà !.. Un jour, je me suis brûlé la verge sur une ampoule électrique !… j’ai encore une petite cicatrice !.. »

Allan : «… Je vois l’Ankou, avec sa faulx… une scie circulaire aussi, avec des dents autour, elle coupe un cobra sculpté dans du bois.. »

Marie-Josée : « .. La boule… l’ampoule devient serpent, elle fait le tour du corps du personnage… c’est long, ça ondule.. Ah ! Il va sortir par la bouche !.. Ah ! Il est dans ma bouche !.. Ah ! la tête est dans ma bouche.. C’est dur de le faire sortir.. Il est devenu un poisson, j’ai envie de pouvoir l’étrangler, ses dents voudraient me couper la langue !… C’est devenu un pénis !.. »

Caroline : (voir plus haut)

Maér’hen : « .. J’ai pris un sabre et je me suis coupé le doigt…/… çà serre au niveau du vagin… je coupe la tête d’un canard… une ampoule pend du plafond… je l’avale.. Elle sort par mon derrière… elle est coincée.. Là, c’est un soufflet qui ressemble à un sexe d’homme !… »

Maguy : « … J’enfonce la sucette dans l’œil de la statue… maintenant, elle a un zizi… le singe l’arrache et le met dans la bouche de la statue… une fée me coupe la tête… ça gicle sur mon visage… l’homme a une grosse chenille sur le pénis… je vois une ampoule… il me pénètre par derrière, d’un coup.. je me retourne, je coupe son pénis et je le lui fait bouffer.. »

Eléments résumés de traduction :

Éteinte, l’ampoule est inerte, froide, complice des ténèbres.
allumée, elle révèle l’énergie, diffuse la lumière, elle manifeste une chaleur brûlante.
Dans la dynamique de l’imaginaire, l’ampoule dirige l’attention sur une dualité essentielle de l’actualité du rêveur. Cette dualité peut se rapporter à des thèmes très variés. Elle peut aussi :

prendre une connotation conflictuelle (contradiction de valeurs opposées)
promouvoir une prise de conscience génératrice d’harmonie (complémentarités de contraires)
Dans une proportion importante de situations oniriques, l’ampoule s’affirme comme une représentation sexuelle (substitut du pénis) souvent reliée à l’angoisse ou au sentiment de castration.

L’identification de l’ampoule à l’organe sexuel masculin devient plus compréhensible quand, au lieu de l’appellation de « pénis » on se réfère à celle de « phallus » chargée du concept d’énergie créatrice, de puissance de fécondation. Le phallus dans l’inde ancienne, en Egypte et dans la Grèce antique, fut vénéré comme le Principe mâle fécondant, assimilé à l’Esprit (eurêka !) et à la lumière solaire.

La connotation phallique de l’ampoule renforce sa capacité à exprimer la dualité, cette dernière étant intensément présente dans la sexualité, terrain de rencontre de tant d’appétences et d’inhibitions !